Salle d'entraînement

La chevalière la regarda calmement, puis relâcha l'épée et vit Krystal piquer du nez avec l'arme qui semblait vraiment trop lourde pour elle. Elle éclata d'un petit rire. Elle lui prit l'épée des mains et alla la reposer à sa place.

-Disons qu'on vas faire des exercices de musculations avant. Si tu as de la difficulter a tenir l'épée, difficile de commencer les entraînements avec.

Taeri sourit en l'entendant. Elle repoussa une mèche rebelle derrière son oreille tout en regardant Krystal.

-Un bon maître ce doit de rester avec son écuyer pour s'occuper de lui. Je vais te donner quelques exercices à faire et voir si tu les réussis bien. Ensuite je m'en irai.

Elle lui fit un petit clin d'oeil complice.
...

Krystal fit une mine boudeuse qui lui donnait l'air d'être enragée...

-Tu crois quand même pas que je vais te laisser faire, Ah ça non. Tu dois faire confiance à ton écuyer! Alors par l'esprit en paix je m'entraînerai mieux si personne me regarde! Dit-elle en devenant subitement toute rouge.

S'entraîner devant les autres gênait beaucoup la jeune Krystal car elle se trouvait disons... un peu trop faible physiquement parlant...

Elle fit un petit sourire en la voyant et eu un petit rire en l'entendant. Elle était comique avec sa facon d'agir. Elle lui prit l'épaule en la regardant.

-Bon d'accord petite timide. On se voit au souper, entraînetoi bien et fait attention!

Puis elle partie vers le hall.
...

Fara déboucha finalement dans la salle d’entraînement. Bien que celle-ci se trouva dans le hall des chevaliers tous pouvaient y accéder librement du moment qu'ils apportaient leur propre équipement.
Armée de son épée à double-lame, elle se dirigea vers un mannequin en jetant de brefs regards aux alentours. Il n’y avait que deux autres personnes dans la salle.
*Sûrement des chevaliers d’émeraude…*
Elle se concentra alors sur son pantin. Fessant tournoyer les lames autour d’elle, elle commença à frapper les endroits stratégiques de ce pauvre personnage. Puis, elle ajouta à son attaque de violents coups de poings et coups de pieds. Lorsqu’elle eut terminé, le martyre était dans un état lamentable. Moins que celui du chevalier en armure c’était certain, mais tout de même...
Elle remarqua alors la jeune fille qui l’observait et, après un moment d’hésitation lui dit :
- Salut! Tu t’appelle comment?