Infos personnelles
Royaume d’origine : Désert
Nom : du désert
Prénom : Fara
Surnom : décidez ^^
Âge : 13 ans
Infos physiques et psychologiques
Physique : Elle a les cheveux bruns, coupés courts et a une mèche de cheveux tressés avec du fil bleu. Ses yeux sont bleus et toujours pétillants d’énergie. Elle est assez forte et a le teint plutôt bronzé. Fara est d’une très grande beauté.
Signe particulier : Elle a un étrange tatouage sur l’avant bras gauche qu’elle cache avec un rouleau de tissus qu’elle enfile sur son poignet.
Caractère : Fara est assez indépendante et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle a un caractère de dirigeante mais ceux qui la connaissent savent qu’elle peut être douce et attentionnée quand elle le veut. Cette jeune femme a un sens aigu de la justice et qui la provoque, ou provoque un de ses proches, doit s’attendre à une riposte de sa part. C’est une personne très impulsive, imprévisible et c'est une femme d’action. Malgré son caractère, c’est une personne qui aime s’amuser.
Ce que votre personnage aime : Les promenades à dos de cheval, la nature, les animaux, l’action et les voyages.
Ce que votre personnage n’aime pas : L’injustice, les traîtres, les menteurs, les escrocs, les traitements de faveurs envers les hommes et les insectes de l’empire noir.
Talent/compétence/pouvoir :
Les pouvoirs des chevaliers en général (qu'elle ne maitrise pas très bien)
Manie l’épée à double lame
Peut se transformer en un animal qu’elle a déjà touché (pour l'instant, quelques sortes de lézards, une gerboise, un petit serpent et un cheval)
Infos générales
Histoire : Un grand mystère entourait la conception de Fara. Il y a de cela 13 ans, une troupe de nomades du désert l’avaient trouvé en pleurs. Elle n’avait pour seul vêtement qu’une couverture de soie d’un blanc immaculé. Mais, le groupe ayant déjà trop de bouches à nourrir, durent l'abandonner à son sort. Alors qu’ils partaient en la laissant seule, une femme d’une vingtaine d’année, Jira, eut pitié d’elle et la pris sous son aile. C’est ainsi qu’elle vécut au dépends d’une femme qu’elle croyait être sa mère jusqu’à l’âge de douze ans…
Jira découvrit rapidement que l’enfant qu’elle avait recueilli était différente des autres. Alors que Fara n’avait que quelques mois, elle commençait déjà à articuler quelques mots et elle apprit même à marcher avant son deuxième anniversaire. Elle était également capable de déplacer des objets sans les toucher, de lire dans les pensées ect... Ne sachant pas trop comment réagir, la jeune femme lui interdit d’utiliser ses pouvoirs en présence des autres membres du groupe. À l’âge de 6 ans, Fara se découvrit également le pouvoir de se transformer en animal.
Cette journée là, après avoir réussi à échapper à la surveillance de sa mère, elle était allée vers l’oasis qui approvisionnait le campement en eau potable. En chemin, elle avait rencontré un étrange petit lézard plein d’épines et de couleur sable. Elle y avait touché par curiosité et celui-ci s’était enfoui dans le sol. En le voyant faire, elle se dit qu’elle aimerait bien pouvoir s’enfouir dans le sable et disparaître à la vue des autres. Peut-être par instinct, elle ferma les yeux et souhaita être comme ce lézard. Au premier essai rien ne se produisit, mais au lieu de se décourager, elle recommença et au bout d’un moment, elle sentit des écailles pousser sur tout son corps. Elle ouvrit les yeux et regarda autour d’elle. Tout lui paraissait plus grand et elle pouvait dire d’où provenait exactement chaque odeur. Elle se promena quelques instants sous cette apparence et en eu rapidement assez. Elle souhaita alors redevenir elle-même et c’est ce qui se produisit. Elle n’osa pas en parler à Jira, se sentant presque honteuse d’avoir ces facultés.
À dix ans déjà, elle était particulièrement attirée part l’art du combat mais cela était totalement interdit aux femmes. Fara enviait les hommes. Elle, elle devait préparer la nourriture et laver les vêtements alors que des garçons d’à peine six ans apprenaient à se battre. Elle pouvait passer des heures rien qu’à les observer. Un soir où elle avait de la difficulté à s’endormir, elle décida de faire quelque chose pour changer la situation qui devenait de plus en plus insoutenable.
La jeune fille attendit que tous soient totalement endormis et elle sortit de la tente à pas de loup. Elle longea celle-ci jusqu’à arriver à l’endroit où était entreposée les épées à double lame. Elle en prit une d’environ sa taille et la sortit silencieusement. Elle savait qu’elle risquait d’être banni juste pour en avoir touché une, mais elle était déjà allée trop loin pour reculer maintenant. Elle s’éloigna alors, assez pour que personne ne la voie, mais juste assez pour garder le campement en vu.
Elle commença par placer ses mains sur le manche comme elle avait vu les autres le faire et à exécuter des cercles. Lorsqu’elle fut habituée au mouvement des lames, elle essaya de porter un coup face à elle avec l’une des lames. Elle faillit s’entailler la hanche avec l’autre. Elle essaya de se concentrer sur les deux lames et recommença encore et encore à frapper dans le vide. Lorsqu’elle constata quelques progrès dans sa technique, elle alla replacer l’arme à sa place et retourna se coucher. Les deux années qui suivirent furent merveilleuses. Le jour, elle effectuait ses tâches ménagères tout en observant d’un œil discret les garçons, et la nuit, elle s’entraînait tout en essayant les choses qu’elle avait vus pendant la journée. Elle en profitait d’ailleurs pour utiliser ses pouvoirs qu’elle découvrait de plus en plus puissant. Elle faillit se faire prendre plusieurs fois mais échappait chaque fois à la catastrophe. Les dieux semblaient être en sa faveur jusqu’à l'âge de douze ans.
Elle effectuait son entraînement de routine sur un mannequin qu'elle avait "emprunté", lorsqu’elle entendit quelqu’un crier :
- Hey ! Je vous ai vu là-bas ! N’essayez pas de vous échapper !
Elle paniqua. C’était la première fois qu’une telle chose lui arrivait et elle ne savait pas comment réagir. Elle resta figée et on la plaqua sur le sol. Elle se ressaisit rapidement. Elle eut beau crier et se débattre, on ne la lâcha pas. Elle ne réussit qu’à alerter toute la troupe.
- Lâchez-moi ! Lâchez-moi !
- Fara ? Mais qu’est que…
C’était un des garçons du village. Il ne semblait pas très bien comprendre ce qui se passait. Jira arriva sur les lieux en même temps que tout le reste du campement. Elle posa un regard si froid sur elle que Fara en vint au bord des larmes. L’une et l’autre savaient ce qui allait se produire par la suite. Elle réprima ses larmes par fierté. Elle n’avait pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds par le chef.
- Fara du désert, tu es accusé d’avoir apprit l’art du combat, un art qui est strictement réservé aux hommes, avait-il dit.
- Je ne vois pas en quoi c’est un crime…
- Les femmes font des travaux ménagers et les hommes les protègent. C’est comme ça depuis la nuit des temps.
- Et bien il est temps que cela change, avait-elle répondu en ses dents.
- Je te trouve bien impertinente jeune fille.
- Je le serais sans doute moins si les femmes avaient les même droits que les hommes.
Ignorant sa dernière réplique, le chef répondit :
- Tu connaissais les règles lorsque tu as entreprit d’apprendre seule l’art du combat Fara. Tu es bannie.
Ce mot sembla résonner dans ses oreilles. Dans un ultime effort, elle se retourna vers Jira.
- Maman fait quelque chose ! Aide-moi !
- Je ne suis pas ta mère et je ne peux plus rien pour toi.
Ses paroles firent l’effet d’un coup de poignard. Elle ne bougea même pas lorsqu’ils la jetèrent en dehors de la tente, un regard désespéré fixé sur celle qu’elle avait cru être sa mère. Ils la transportèrent très loin du campement sans même lui jeter un regard. Un des hommes murmura à un autre :
- Je savais bien qu’elle nous causerait des problèmes.
Laissée à elle-même, elle avait passé quatre jours sans rien manger et presque sans bouger sous un soleil de plomb en priant les dieux de lui venir en aide. Lors du deuxième jour, elle eut une vision dans laquelle un être lumineux lui expliquait que le tatouage qu’elle avait sur le bras signifiait qu’elle devrait protéger un enfant qui, lui seul, pourrait détruire l’empereur noir. Et que ce qui lui arrivait n’était qu’une épreuve qu’elle devrait franchir pour prouver sa valeur. Il lui dit également qu’elle aurait bientôt de l’aide et qu’il fallait garder espoir. Mais, comment savoir si ce n'était qu'un mirage... Au quatrième jour, elle sentit quelque chose d’humide lui lécher le visage. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, un cheval se tenait devant elle. Il avait une robe blanche presque transparente et ses yeux semblaient brillait d’une lumière intérieur. Il semblait irréel. Elle rassembla ses forces pour se mettre debout. Ghost, car c’est ainsi qu’elle l’avait nommé, se mit à genou, semblant l’inviter à le chevaucher. C’est ce qu’elle fit. Elle ne sait trop comment, elle finit par atterrir au château d’émeraude. Elle se rappela être descendue de son cheval et de s’être écrasé par terre. Après, c’était le brouillard.
Après plusieurs jours de bons soins, elle fut enfin remise sur pied. N'ayant plus de place où vivre, elle demanda audience au roi et celui-ci lui accorda le droit de rester au chateau. On lui assigna une chambre où elle emménagat.
Fonction : Protectrice du porteur/de la porteuse de lumière
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